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Quelles motivations pour devenir Seniorpreneurs ?

Écoutez le contenu de l’article en cliquant sur le bouton au-dessus Quelles motivations pour devenir Seniorpreneurs ? Certains séniors se sont lancés dans le monde des affaires par nécessité, d’autres ont créé leurs entreprises par opportunisme. L’entrepreneuriat n’est pas réservé qu’aux jeunes…il y a aussi les Seniorpreneurs (entrepreneurs séniors) qui sont de plus en plus attirés par le monde de l’entreprenariat et sont avides de challenges leur permettant de se surpasser et de s’affirmer. L’entreprenariat : Un bel horizon Se lassant d’un travail monotone, routinier et qui ne s’aligne plus avec leurs compétences physiques et leur potentiel corporel, certains séniors tunisiens privilégient des défis entrepreneuriaux pour investir et créer des projets concrets à long terme. Intégrer le monde des affaires permet aussi à ces seniorpreneurs de se sentir indépendants, autonomes et agents performants dans la société, ayant surtout un impact sur l’économie locale et par conséquent ayant une valeur ajoutée. Les motivations Tout d’abord, pour un aîné, se lancer dans l’aventure entrepreneuriale peut émaner du simple plaisir de continuer à travailler.  C’est le cas de Hedi (62 ans et ancien cadre commercial) devenu vendeur de piscines avec presque rien au départ : « J’ai décidé de lancer ma société pour retrouver une source d’épanouissement après trois ans de retraite anticipée ».   De plus, devenir Seniorpreneur peut aussi être l’occasion tant rêvée pour assouvir une passion. A 61 ans, Souhail a créé son agence immobilière après 30 ans de services au sein d’une société étrangère basée à Sousse. Cet ancien chef comptable a toujours eu un fort sentiment d’enthousiasme pour l’entrepreneuriat: « Aujourd’hui, j’ai enfin sauté le pas pour devenir mon propre patron et de surcroît dans un domaine qui me passionne».   Dans d’autres situations, déclarées ou non, nous retrouvons des séniors qui démarrent une activité entrepreneuriale pour générer un revenu supplémentaire et compenser la faiblesse du montant de leur pension de retraite. Dalila, 65 ans, constitue un parfait exemple de cette catégorie d’entrepreneurs. Fondatrice d’une garderie pour enfants dans la région de Tunis, elle a sauté le pas après 20 années dans la coordination pédagogique. « J’ai créé ma structure d’accueil par nécessité. Je devais faire face à un contexte économique difficile et j’avais peur de me retrouver sans emploi.  Je savais qu’il y avait une forte demande dans ce secteur et que le potentiel de rentabilité était intéressant.». Il est à noter que selon la dernière étude de l’INS (Recensement Général de la Population et de l’Habitat, 2014, Volume 8, Personnes âgées de 60 ans et plus), 62,9% des personnes âgées de 60 ans et plus ont un revenu ou une allocation contre 37,1% qui n’ont aucune entrée d’argent.   Enfin, il est important de noter que chez les séniors qui entreprennent, on évoque souvent la générativité : Il s’agit d’une théorie développée dans les années 50 par le psychanalyste germano-américain Erik Erikson. En effet, la générativité est l’un des facteurs qui favorisent un meilleur vieillissement. C’est la préoccupation et l’engagement pour les générations futures. Les Seniorpreneurs vont donc s’investir par un ensemble de comportements pour les générations futures comme le mentorat, le leadership ou la formation. Souhail, Dalila et Hédi ont en commun un espoir de léguer quelque chose de positif aux jeunes générations et de leur transmettre des valeurs, des expériences et des savoirs. Pour Souhail, la priorité était de transmettre des valeurs éco responsables à ses jeunes employés (traitement de l’eau, utilisation de l’énergie et recyclage). De sa part, Hedi souhaite surtout inculquer le sens du travail bien fait et encourager la prise d’initiative. Dans le même ordre d’idées, Dalila mentionne sa volonté de promouvoir auprès des jeunes stagiaires l’honnêteté et l’importance de l’écoute des besoins des enfants.    La vie ne s’arrête pas à la soixantaine Il sied de signaler que certains tunisiens se trouvent en dépression suite à leur retraite à cause du changement radical qu’ils subissent : ils se sentent inutiles, inefficaces et surtout improductifs. Cette sensation d’immobilité et de figement leur procure des sentiments négatifs et ils commencent à se remettre en question. Par conséquent, entreprendre après la retraite peut s’avérer une solution capable de résoudre ces problèmes psychologiques. En effet, le sens de l’accomplissement se forgera au fil des années quand le projet en question commencera à porter ses fruits et donc le sénior se sentira corollairement plus épanoui dans ses relations sociales mais surtout vis-à-vis de lui-même. Plus d’articles

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Sept ouvrages utiles pour les séniors

Écoutez le contenu de l’article en cliquant sur le bouton au-dessus Sept ouvrages utiles pour les séniors La vieillesse est la hantise de tous les siècles qui se succèdent. Nombreux sont les philosophes et les écrivains qui ont tenté d’explorer cette énigme et tous ont souligné le caractère épineux du cheminement. En effet, on a longtemps assimilé la vieillesse à l’âge de la maturité mais surtout à la sagesse qui est la quintessence de toute une vie. Est-ce que c’est la fin d’une vie avec toutes les nuances du déclin et de la déchéance ou est-ce que c’est un âge qui permet au sénior de regarder la vie avec beaucoup de recul et qui a réussi à apprendre par cœur les contingences et les malices du destin et en est sorti vainquant ?   Certaines personnes âgées vivent leur vieillesse d’une façon très positive et épanouie, d’autres la vivent très mal et en souffrent profondément à la fois sur le plan physique et sur le plan psychique. Pour cette dernière catégorie, plusieurs spécialistes ont essayé de se pencher sur comment éviter de mal vivre cette période de la vie afin de rejoindre le clan des séniors épanouis.   Nous nous proposons de passer en revue quelques ouvrages qui traitent de la thématique de la vieillesse et de thématiques connexes à cette période de la vie cruciale.   D’abord, nous avons choisi l’ouvrage récent de Bernard Demelin intitulé Le numérique mode d’emploi pour les seniors: Bien débuter avec son ordinateur et son smartphone qui est intéressant dans la mesure où il répond aux besoins de l’ère contemporaine à savoir la numérisation et les réseaux sociaux. Il s’agit d’un guide simplifié qui permettrait aux séniors de faire leurs premiers pas dans le monde virtuel avec des astuces bien ciblées. Le livre n’est pas entièrement rédigé : le texte est souvent accompagné d’illustrations concrètes comme des captures d’écran et des images pour faciliter la tâche aux personnes âgées et éviter de les décourager.   Ensuite, nous pouvons noter un ouvrage dont le titre est fort interpellant :  La vie commence à 60 ans de Bernard Olivier. Il s’agit d’un livre qui redonne l’espoir à tous les retraités qui pensent que leur vie s’achève d’une manière ou d’une autre avec la fin de leur vie professionnelle. Bernard Olivier tente de montrer combien la période post-retraite constitue une liberté sans bornes pour tester et expérimenter toutes les choses qu’on n’a pas pu faire lors de ses années de travail. Pour ce faire, il faudrait seulement oser quitter sa sédentarité imposée par la société et avoir le courage de sortir de sa zone de confort.   Toujours dans les mêmes ondes positives, l’ouvrage L’Art de bien vieillir de Anselm Grun avec son titre optimiste nous conforte dans les mêmes idées précédentes développées par les auteurs déjà cités : vieillir devient carrément un art, c’est-à-dire qu’il ne faut pas prendre à la légère cet âge ni le sous-estimer, il faut le vivre d’une manière esthétique ,autrement dit, il faut l’embellir et l’orner avec ses propres moyens , grâce à la vieillesse, on embrasse notre enfant intérieur, on se réconcilie enfin pleinement avec lui et on l’accepte après tant de refus. La vieillesse n’est jamais une entrave devant la grande vie mais plutôt une véritable promesse de vie.   Être vieux ne doit plus être perçu comme un fardeau qui leste les Hommes, on doit, au contraire, revoir notre conception de la vieillesse et la modifier vers une approche méliorative. De ce fait, la relativisation est recommandée : on peut très bien apprécier notre vie après les soixante ans et même la préférer à l’adolescence et à la jeunesse étant donné que la première est marquée par l’hésitation ainsi que le doute et la deuxième par la responsabilité et le stress tandis que la période post-retraite est exempte de doute, de faible estime de soi, de stress quotidien lié aux charges de la vie de tous les jours.   Références citées dans cet article : Bernard Demelin, Le numérique mode d’emploi pour les seniors : Bien débuter avec son ordinateur et son smartphone, DBS, 2024. Bernard Olivier, La vie commence à 60 ans, Phébus, 2008. Anselm Grün, L’art de bien vieillir, Albin Michel, 2018. Autres références à lire : Corinne Ghozlan, Seniors nouvelle génération : tonifiez votre santé ! Eyrolles, 2019. Cet ouvrage est un guide pratique avec une pédagogie innovante. Le lecteur prendra plaisir à découvrir des astuces et des conseils concrets pour préserver sa qualité de vie et envisager l’avenir avec sérénité et enthousiasme. L’auteure est la fondatrice de Lean de Vie, une société de conseil, de recherche et de formation qui crée des programmes de pédagogie ludique pour développer des solutions innovantes en prévention santé.   Lise Bourbeau, Comment prendre de l’âge tout en ayant beaucoup d’énergie, Les Editions ETC inc, 2020. Ce livre est écrit par la fondatrice de l’école de développement personnel Écoute Ton Corps. On y trouve des conseils pour rester en forme physiquement et demeurer un être spirituel en harmonie avec son environnement. Lise Bourbeau suggère des méthodes claires et simples pour retarder le vieillissement du corps physique, émotionnel et mental et vivre moins de stress et d’émotions, grandes causes de perte d’énergie et de vieillissement prématuré.   Christian Walton, Yoga sur Chaise pour les Seniors Plus de 60 Ans : Défi de 28, Edition en couleur, 2023. L’auteur de cet ouvrage est un entraîneur professionnel américain spécialisé dans le fitness et le bien-être. Il a consacré sa carrière à l’entraînement personnalisé. Dans son livre, il s’adresse aux séniors quel que soit leur niveau de forme qui cherchent un moyen simple et efficace d’améliorer leur santé physique et leur bien-être. Les lecteurs retrouveront l’énergie et la confiance nécessaires pour effectuer les activités quotidiennes en restant assis sur une chaise pendant seulement 10 minutes par jour ou moins ! Cet ouvrage est très utile pour les personnes âgées qui cherchent à maintenir la forme grâce à des pratiques de yoga douces

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L’image de la vieillesse dans la littérature occidentale

Écoutez le contenu de l’article en cliquant sur le bouton au-dessus L’image de la vieillesse dans la littérature occidentale L’image du vieillard est loin d’être uniforme dans la littérature depuis l’antiquité jusqu’à l’ère contemporaine, elle suit l’évolution sociale et reflète le progrès des sociétés dans leur perception de la vieillesse et de la jeunesse. Ceci dit, il existe dans la littérature des constantes liées à cette période de vie.   Durant l’antiquité, les figures des vieillards incarnent sans exception la sagesse, traduisent les valeurs et la tradition et leurs propos sont souvent oraculaires étant donné l’expérience qu’ils possèdent. On peut noter à titre d’illustration le personnage de Nestor dans l’Iliade d’Homère qui a toujours des conseils en or et qui partage son expérience avec les héros achéens qui lui font confiance. Nestor est réputé par sa longévité exceptionnelle.   Dans la littérature chrétienne notamment les mystères (pièces de théâtres liturgiques) et les hagiographies, les séniors sont également des sages et des modèles de droiture morale, ils incarnent la vertu suprême à travers surtout leurs expériences d’ascèse spirituelle. Au Moyen-âge également comme dans l’antiquité, les vieux sont présents pour offrir un lot de conseils non pas aux héros homériques mais aux chevaliers féodaux lors de leurs parcours initiatiques et leurs quêtes, ils initient les jeunes en leur conseillant surtout la prudence et la retenue. Nous pouvons illustrer cela avec la figure de Merlin dans les romans du cycle arthurien qui est toujours là pour guider Lancelot par exemple.   Au XVI siècle, Montaigne réfléchit dans ses Essais sur la vieillesse d’une manière philosophique en adoptant un angle mélioratif puisque selon lui cette période marque la fin des angoisses liées aux préoccupations prosaïques et triviales et le commencement d’une vie débridée : « C’est enfin tout le soulagement que je trouve en ma vieillesse, qu’elle amortit en moi plusieurs désirs et soins de quoi la vie est inquiétée, le soin du cours du monde, le soin des richesses, de la grandeur, de la science, de la santé, de moi » Les choses ont changé avec le XVIIème siècle et surtout dans les comédies de Molière où les personnages de ces vieillards sont ridiculisés et caricaturés et sont source de rire. La satire est bien présente à travers les défauts de ces figures attachées aux mœurs du passé et en conflit constant avec les générations nouvelles, incarnant l’autorité parentale rigide et dérisoire : Harpagon dans L’Avare  est un vieillard radin dont l’argent constitue une véritable obsession, Argan dans « Le Malade imaginaire » est un vieillard hypocondriaque dont les angoisses et les obsessions constituent le moteur du rire du public. On retrouve le même principe chez La Fontaine dans les Fables avec le grossissement des traits de caractère des vieillards apparaissent généralement comme des individus très entêtés.   Au XXème siècle, une figure féminine représentant tous les enjeux de la vieillesse est intéressante à retenir à savoir madame Rosa dans La vie est devant soi de Romain Gary : un portrait pathétique et épouvantable de ce que peuvent la sénilité et l’impotence faire à l’être humain. La scène finale de la mort de madame Rosa dans le sous-sol de l’immeuble toute seule marque le paroxysme de la misère humaine : la vieillesse est dépeinte sous un jour effroyable.   La littérature offre une panoplie de portraits d’hommes et de femme âgés avec des traits de caractère divers et variés qui luttent contre le temps : Leur rapport avec le temps est parfois conflictuel, d’autres fois pacifique. Chaque personnage vit son expérience de vieillesse à sa manière et nous donne une leçon de plus sur la brièveté de la vie, son inconsistance et surtout sur son insignifiance.   Plus d’articles

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Le marché des seniors en Tunisie

Écoutez le contenu de l’article en cliquant sur le bouton au-dessus Le marché des seniors en Tunisie. Des opportunités à saisir Une hirondelle ne fait pas le printemps. Ce n’est pas parce que nous voyons fleurir, ici et là, des maisons de retraire ou encore des EHPAD (Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées) que nous pouvons dire qu’il existe en Tunisie un marché des seniors. Pour pouvoir l’affirmer, il faut que la « silver économie » soit l’affaire d’un écosystème. C’est-à-dire, et comme cela est le cas pour l’environnement un ensemble formé par une communauté de biens et de services qui ciblent les personnes âgées. Un écosystème qui englobe également des institutions qui développent un « ensemble de dépendances, d’échanges d’énergie, d’informations permettant à ce marché de se maintenir et de se développer ».   Peut-on parler du reste en Tunisie de personnes âgées ? Beaucoup d’indices nous montrent que ce qu’on appelle les personnes âgées ne sont plus ce qu’ils étaient, il y a vingt ans ou même dix ans ? Le gouvernement tunisien a fait reculer l’âge de la retraite parce qu’un homme et une femme, comme cela se passe sous d’autres cieux, peuvent travailler jusqu’à 62 ou même 65 ans. Consolidation du système de santé Un autre également à prendre en compte, à ce chapitre : l’espérance de vie. Selon des indications fournies par l’Institut Tunisien de la Compétitivité et des Etudes Quantitatives (ITCEQ), l’espérance de vie à la naissance en Tunisie « a augmenté tout au long de la période 2009-2022 passant respectivement de 74,1 à 76,9 ans » (voir Mouna Abderhamane et Imed Ben Rabah, Le bien-être social et la qualité de vie, 2023, 21 pages). Et bien évidemment, cette progression n’a été possible pour beaucoup que grâce à une meilleure prise en charge du système de santé. Dans le même document de l’ITCEQ il est indiqué que « la consolidation du système de santé passe inévitablement par l’indicateur du nombre de médecins par habitant. En Tunisie, la densité de médecins s’élève à 1,3 ». Comment a-t-on négligé le marché des diabétiques ? Et cela se voit à l’œil nue. Que ce soit à Tunis ou dans d’autres régions du pays, nous voyons souvent des seniors en pleine santé s’adonnant au sport ou encore attablés dans des restaurants riant à gorge déployée. Autant dire qu’il y a ici un marché à saisir pour tout investisseur souhaitant se faire de l’argent. Mais, revenons, d’abord, à la notion d’écosystème pour dire que cela va de la production, à la recherche, aux services en tout genre, au marketing…Il suffit d’aller de l’avant pour découvrir que les initiatives ne manquent pas. Et d’aucun de se demander comment fait-on pour ne pas saisir de belles occasions. ? Exemple parmi d’autres, comment a-t-on négligé le marché des diabétiques ? Souvent âgées, ces derniers, et selon la Fédération Internationale du Diabète, le nombre d’adultes souffrant de cette maladie chronique « aurait augmenté de façon exponentielle en Tunisie, entre 2000 et 2021, en passant de 176.300 patients à 869.000. Et à l’horizon 2030, ce nombre dépasserait le million ». « En 30 ans la proportion des seniors passera de 9% à 18 % » Et portant, on a beau faire le tour de nos villes, on ne trouve pas la trace d’un restaurant pour diabétique. Bien plus, il est rare- et en dehors des grands hôtels- de trouver un édulcorant ou substituts de sucre. Avez-vous du reste vu une publicité qui cible les seniors dans nos chaines de télévision ? Nous ne pouvons clore ce papier sans dire que ce marché des seniors peut se révéler bien plus intéressant que celui des enfants auxquels de nombreux spots s’adressent. Savez-vous que « la proportion actuelle des personnes âgées de 60 ans et plus est, en Tunisie, de 9%. Et le doublement de cette proportion est prévu en 2029. En 30 ans la proportion passera de 9% à 18 % », assure Ali Ben Brahim dans « Transition des structures par âge et vieillissement en Tunisie » (Comité de coopération internationale pour la recherche nationale en démographie, 2023, document disponible sur internet). Et ne parlons pas des moyens dont nos seniors disposent : beaucoup d’entre eux ont logiquement fini de payer leur logement et leurs enfants, comme un peu partout ailleurs, ne dépendent plus d’eux. Mohamed Gontara Plus d’articles

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